Lycée Louis Darmanté | 23, rue Jean-Baptiste Gabarra, BP78 40130 Capbreton | Landes - Nouvelle-Aquitaine

Prévention des violences dans la restauration

Prévention des violences dans la restauration

Prévention des violences dans la restauration

Le mardi 13 mai, un chef de restaurant parisien, Samy Benzekri et une ex professionnelle de l’hôtellerie restauration haut de gamme, Fanny Goldenberg, tous les deux membres de l’association Bondir.e sont intervenus auprès des élèves de 2nde Métiers Hôtellerie Restauration, de 1ère Bac Pro Cuisine et Commercialisation et Services en Restauration et de Terminale CAP Commercialisation et Services en Hôtel Café Restaurant.

A l’occasion d’un festival culinaire, plusieurs cheffes avaient échangé sur leurs vécus difficiles dans leur milieu professionnel où elles devaient parfois subir des comportements agressifs voire violents à leur égard de la part de collègues. L’association Bondir.e, née de ces échanges, a été créée par le collectif du même nom à Paris en 2021, par des cheffes, traiteures, cuisinières indépendantes, et d’autres professionnel.le.s de la restauration avec pour volonté de faire évoluer le secteur de la restauration en libérant la parole, en permettant à chacun.e d’apprendre et d’exercer ce métier dans des conditions saines et agréables et en écoutant les victimes pour les accompagner et faire valoir leurs droits.

Le but de cette association est également  de proposer des ateliers de sensibilisation à destination des scolaires afin de prévenir et lutter contre toutes les formes de violence qui peuvent exister dans le milieu de la restauration.

Durant la séance, les intervenants ont partagé des témoignages de professionnels de la restauration recueillis par l’association ou dans la presse, à partir desquels les élèves étaient amenés à réfléchir, pour identifier les différentes formes de violences subies,  leurs mécanismes, leurs impacts sur eux… En échangeant autour de ces situations, les élèves ont pu se rendre compte de situations évoquant du harcèlement moral, sexuel, des situations d’humiliation lors de bizutage, des discriminations sexistes, racistes… Il a été mis en évidence également, la banalisation des insultes « pour » rire ou des « jeux » assimilés à des blagues qui sont pourtant des formes de violences physiques, morales…

Les élèves ont ensuite eu un temps d’expression écrite pour partager aux intervenants, de façon anonyme, leurs propres expériences. Pour faire évoluer et changer les comportements, ces temps d’échange permettent de  prendre conscience de la portée de ses actes, de développer l’empathie, de parler de respect de soi, de l’autre, et ce, quel que soit le poste, le rôle dans une brigade, une équipe.